Ce billet de Paul, Intimité, me trotte dans la tête depuis... allez tiens, disons depuis mercredi. Je suis d'accord avec ce qu'il y dit. Complètement. Et je ne suis jamais gênée par la lecture de ces « impudeurs », qui ne m'apparaissent d'ailleurs aucunement comme telles. J'y trouve des raisons de penser qu'on a encore des choses à se dire.

Chez les autres.

Je n'avais jamais envisagé la publication d'un billet aussi impudique intime que celui de mercredi. Maintenant que c'est fait je me sens comme si j'avais traversé la ville à poil avec un entonnoir sur la tête. Le retirer : trop tard, en écrire d'autres, plein d'autres, pour le renvoyer au fin fond de la page, c'est ce que j'aimerais faire mais justement, à cause de l'entonnoir sur la tête, je n'y arrive pas.

C'est con parce que je suis allée écouter le récital de Juan Diego Flórez ce fameux mercredi soir. Et que c'était drôlement bien. Et que Monsieur X. était avec moi et que Monsieur X. prenant son pied dans une salle de concert c'est... limite impudique. J'aimerais bien me/vous raconter ça. Alors je fais ce petit billet pour vider mon sac, dire ce qui coince. Peut-être qu'après ça...